Explorez le grand arc triomphal français — de son lancement en 1806 à son rôle dans la mémoire nationale aujourd’hui.

En 1806, fort de la victoire d’Austerlitz, Napoléon ordonne l’édification d’un arc triomphal pour célébrer la vaillance des armées françaises. Le projet ne se voulait pas seulement monument, mais manifeste — traduction en pierre d’une fierté nationale, d’exploits militaires et d’idéaux qui redessinaient l’Europe.
Au gré des changements politiques, le rythme du chantier évolue, mais l’idée persiste. Des décennies plus tard, l’Arc se dresse, réinterprété en monument non seulement du triomphe, mais de la continuité, de la mémoire et du tissu durable de la nation.

Imaginé par Jean‑François‑Thérèse Chalgrin, l’Arc s’élève lentement depuis des fondations profondes posées sur les sols instables de l’Étoile. Les travaux commencent sérieusement, s’interrompent au fil des régimes, puis reprennent sous Louis‑Philippe — une longue gestation culminant en 1836.
Édifié en pierre monumentale, l’arc mesure environ 50 mètres de haut et 45 mètres de large. Ses piles massives et ses voûtes à caissons, classiques et robustes, sont conçues pour porter un riche programme sculptural et des inscriptions gravées dans la pierre.

Inspiré des arcs triomphaux romains tout en demeurant singulièrement français, l’Arc de Triomphe compose une œuvre néoclassique aux proportions grandioses. Les noms de batailles et de généraux tapissent les parois intérieures ; les reliefs racontent le départ, la victoire, la résistance et la paix.
‘Le Départ des Volontaires de 1792’ de François Rude — appelée ‘La Marseillaise’ — anime une façade d’un élan héroïque, tandis que des œuvres de Cortot et Étex complètent une symphonie de pierre. La géométrie à caissons de la voûte, à la fois austère et jubilatoire, guide le regard vers un ciel qui semble partie prenante de l’architecture.

Sculptures et inscriptions forment une galerie vivante de la mémoire nationale. Sous l’Arc repose la Tombe du Soldat inconnu, installée en 1921 — un lieu de recueillement discret tissé dans la vie quotidienne.
Chaque soir, des associations d’anciens combattants ravivent la Flamme éternelle, un rituel qui se perpétue depuis des générations. Simple et profondément émouvante, la cérémonie fait du monument un dialogue quotidien avec l’histoire.

Le temps patine la pierre. Nettoyages périodiques, consolidations et remplacements mesurés préservent la lisibilité des sculptures sans effacer la patine qui raconte près de deux siècles.
La restauration conjugue respect et nécessité — elle sauvegarde les inscriptions, renforce les joints et assure l’accès sécurisé à la terrasse, tout en préservant l’esprit du monument.

De la carte postale au grand écran, l’Arc de Triomphe cadre défilés, commémorations et arrivée du Tour de France, devenant un raccourci de la grandeur parisienne.
Il apparaît dans documentaires et fictions, scène de moments collectifs — jubilatoires ou solennels — dont l’écho dépasse les frontières de la ville.

Depuis son inauguration, l’Arc accueille des générations de visiteurs — Parisiens, anciens combattants, voyageurs — chacun avec ses raisons de gravir, de contempler et de se souvenir.
Les expositions évoluent, les garde‑corps de la terrasse se perfectionnent, l’interprétation s’approfondit : d’arc triomphal, le lieu devient expérience stratifiée de la ville, de l’histoire et de l’identité.

En 1940, des troupes occupantes défilent sous l’Arc — image coupante d’une ville sous contrainte. En 1944, la Libération de Paris offre une autre procession : le général de Gaulle passe sous la voûte au milieu de la liesse.
Comme la ville, l’Arc a vu l’ombre et le salut. Sa pierre a absorbé les chocs de l’histoire, tandis que la Flamme éternelle a donné chaque jour voix au souvenir.

L’Arc clôt le Tour de France, marque les célébrations nationales et apparaît souvent comme métaphore d’arrivée et d’accomplissement dans l’art et la publicité.
Des artistes l’ont emballé, des cinéastes l’ont filmé et des millions l’ont photographié — monument sans cesse renouvelé par le regard de ceux qui le visitent.

Aujourd’hui, on monte à la terrasse pour un panorama à l’échelle humaine. Outils numériques et signalétique claire enrichissent les récits gravés dans la pierre et l’inscription.
Les mesures d’accessibilité se renforcent, et les billets à heure fixe fluidifient l’arrivée, mariant contemplation et vues incomparables sur Paris.

Au coucher du soleil, la terrasse se fait discrètement romantique — lieu où l’on suit du regard les avenues et où la ville se teinte de soir.
Sous la voûte, le souvenir tempère la romance. La coexistence de la célébration et du recueillement compose la tonalité propre de l’Arc.

Descendez les Champs‑Élysées vers la place de la Concorde, détournez‑vous par l’avenue Montaigne pour les maisons de couture ou filez vers La Défense pour un contrepoint moderne.
Le parc Monceau, le Grand Palais et le Palais de Chaillot sont à portée, faisant de l’Arc un point de départ idéal pour explorer l’ouest parisien.

L’Arc de Triomphe est une pierre angulaire de l’identité nationale — lieu où les récits triomphaux rencontrent l’humilité du souvenir.
Monument vivant, il perdure grâce aux rituels quotidiens, aux rassemblements publics et aux innombrables instants personnels de ceux qui montent et s’arrêtent sous sa voûte.

En 1806, fort de la victoire d’Austerlitz, Napoléon ordonne l’édification d’un arc triomphal pour célébrer la vaillance des armées françaises. Le projet ne se voulait pas seulement monument, mais manifeste — traduction en pierre d’une fierté nationale, d’exploits militaires et d’idéaux qui redessinaient l’Europe.
Au gré des changements politiques, le rythme du chantier évolue, mais l’idée persiste. Des décennies plus tard, l’Arc se dresse, réinterprété en monument non seulement du triomphe, mais de la continuité, de la mémoire et du tissu durable de la nation.

Imaginé par Jean‑François‑Thérèse Chalgrin, l’Arc s’élève lentement depuis des fondations profondes posées sur les sols instables de l’Étoile. Les travaux commencent sérieusement, s’interrompent au fil des régimes, puis reprennent sous Louis‑Philippe — une longue gestation culminant en 1836.
Édifié en pierre monumentale, l’arc mesure environ 50 mètres de haut et 45 mètres de large. Ses piles massives et ses voûtes à caissons, classiques et robustes, sont conçues pour porter un riche programme sculptural et des inscriptions gravées dans la pierre.

Inspiré des arcs triomphaux romains tout en demeurant singulièrement français, l’Arc de Triomphe compose une œuvre néoclassique aux proportions grandioses. Les noms de batailles et de généraux tapissent les parois intérieures ; les reliefs racontent le départ, la victoire, la résistance et la paix.
‘Le Départ des Volontaires de 1792’ de François Rude — appelée ‘La Marseillaise’ — anime une façade d’un élan héroïque, tandis que des œuvres de Cortot et Étex complètent une symphonie de pierre. La géométrie à caissons de la voûte, à la fois austère et jubilatoire, guide le regard vers un ciel qui semble partie prenante de l’architecture.

Sculptures et inscriptions forment une galerie vivante de la mémoire nationale. Sous l’Arc repose la Tombe du Soldat inconnu, installée en 1921 — un lieu de recueillement discret tissé dans la vie quotidienne.
Chaque soir, des associations d’anciens combattants ravivent la Flamme éternelle, un rituel qui se perpétue depuis des générations. Simple et profondément émouvante, la cérémonie fait du monument un dialogue quotidien avec l’histoire.

Le temps patine la pierre. Nettoyages périodiques, consolidations et remplacements mesurés préservent la lisibilité des sculptures sans effacer la patine qui raconte près de deux siècles.
La restauration conjugue respect et nécessité — elle sauvegarde les inscriptions, renforce les joints et assure l’accès sécurisé à la terrasse, tout en préservant l’esprit du monument.

De la carte postale au grand écran, l’Arc de Triomphe cadre défilés, commémorations et arrivée du Tour de France, devenant un raccourci de la grandeur parisienne.
Il apparaît dans documentaires et fictions, scène de moments collectifs — jubilatoires ou solennels — dont l’écho dépasse les frontières de la ville.

Depuis son inauguration, l’Arc accueille des générations de visiteurs — Parisiens, anciens combattants, voyageurs — chacun avec ses raisons de gravir, de contempler et de se souvenir.
Les expositions évoluent, les garde‑corps de la terrasse se perfectionnent, l’interprétation s’approfondit : d’arc triomphal, le lieu devient expérience stratifiée de la ville, de l’histoire et de l’identité.

En 1940, des troupes occupantes défilent sous l’Arc — image coupante d’une ville sous contrainte. En 1944, la Libération de Paris offre une autre procession : le général de Gaulle passe sous la voûte au milieu de la liesse.
Comme la ville, l’Arc a vu l’ombre et le salut. Sa pierre a absorbé les chocs de l’histoire, tandis que la Flamme éternelle a donné chaque jour voix au souvenir.

L’Arc clôt le Tour de France, marque les célébrations nationales et apparaît souvent comme métaphore d’arrivée et d’accomplissement dans l’art et la publicité.
Des artistes l’ont emballé, des cinéastes l’ont filmé et des millions l’ont photographié — monument sans cesse renouvelé par le regard de ceux qui le visitent.

Aujourd’hui, on monte à la terrasse pour un panorama à l’échelle humaine. Outils numériques et signalétique claire enrichissent les récits gravés dans la pierre et l’inscription.
Les mesures d’accessibilité se renforcent, et les billets à heure fixe fluidifient l’arrivée, mariant contemplation et vues incomparables sur Paris.

Au coucher du soleil, la terrasse se fait discrètement romantique — lieu où l’on suit du regard les avenues et où la ville se teinte de soir.
Sous la voûte, le souvenir tempère la romance. La coexistence de la célébration et du recueillement compose la tonalité propre de l’Arc.

Descendez les Champs‑Élysées vers la place de la Concorde, détournez‑vous par l’avenue Montaigne pour les maisons de couture ou filez vers La Défense pour un contrepoint moderne.
Le parc Monceau, le Grand Palais et le Palais de Chaillot sont à portée, faisant de l’Arc un point de départ idéal pour explorer l’ouest parisien.

L’Arc de Triomphe est une pierre angulaire de l’identité nationale — lieu où les récits triomphaux rencontrent l’humilité du souvenir.
Monument vivant, il perdure grâce aux rituels quotidiens, aux rassemblements publics et aux innombrables instants personnels de ceux qui montent et s’arrêtent sous sa voûte.